Vincent

En octobre 2008, à 41 ans, mon mari a eu un arrêt cardiaque auquel il a survécu grâce à une transplantation cardiaque quelques jours plus tard. Après une convalescence de 6 mois, il a repris le travail à temps plein. Très vite, il a eu envie de rendre “la pareille” estimant devoir offrir son aide comme il avait lui-même été aidé par les pompiers et le SMUR. Ainsi, il s’est inscrit aux cours de la Croix Rouge pour obtenir son BEPS et a poursuivi avec la formation de secouriste. Il a ensuite été secouriste de nombreuses années pour finalement décider de poursuivre sa formation par celle d’équipier-secours puis d’ambulancier.

Désormais, depuis 2021, deux à trois fois par mois, en dehors de son temps de travail (il travaille dans une société de logements sociaux bruxelloise), il fait bénévolement des gardes d’ambulance d’une durée de 8 heures à Bruxelles au départ des hôpitaux d’Ixelles et de Forest. Toutes les interventions dans le cadre de ces gardes ont chacune un vécu et une issue différents mais elles ont toutes en commun leur humanité et l’importance de la vie, tout simplement. Mon mari me dit souvent que son accident a changé sa vie et en mieux. Il la voit différemment désormais, met les priorités où elles doivent être et relativise les problèmes. L’important pour lui est d’être utile.